Fedor Rudin

Violon

« Violon magique », tel était le nom du programme avec lequel Fedor Rudin a fait ses débuts à la Philharmonie de Berlin en 2023, et Fedor Rudin est en effet un magicien du violon. Un virtuose au plus haut degré qui, comme l’a déjà remarqué le jury du concours Premio Paganini 2018, étonne son public par la dextérité de ses doigts et de son archet, et l’envoûte par sa sonorité. Mais il est aussi l’une des jeunes personnalités musicales les plus passionnantes. Une tête à part, curieuse, ouverte, pleine d’imagination.

A 31 ans, il est désormais dans la phase des grands débuts : Rudin s’est entre-temps produit en soliste à Prague, Paris et Montréal, à l’Elbphilharmonie de Hambourg et au Carnegie Hall de New York, a été invité au Festival de Salzbourg et au Festival de musique du Schleswig-Holstein, a donné des concerts avec des orchestres tels que l’Orchestre symphonique de la radio de Berlin, l’Orchestre Symphonique de Hambourg et l’Orchestre symphonique de la SWR et a travaillé avec des chefs comme Vladimir Jurowski, Tomáš Netopil, Petr Popelka et Lorenzo Viotti. Il aime jouer les classiques comme le concerto pour violon de Beethoven – ses débuts avec l’Orchestre symphonique de Bournemouth ont été retransmis par la BBC – ainsi que les oeuvres importantes en marge du répertoire, comme le concerto pour violon n° 2 de Szymanowski, ou des oeuvres avant-gardistes de son grand-père, Edison Denisov.

Fedor Rudin est un chambriste passionné qui se produit aux côtés de partenaires renommés comme les pianistes Boris Kusnezow, Julien Libeer et Florian Noack, les violoncellistes Julia Hagen, Ivan Karizna et Bruno Philippe, le quatuor Pavel Haas ou le quatuor de saxophones Signum. Depuis 2022, il est également directeur artistique des Rencontres Musicales de Chaon en France.

Il se charge également avec enthousiasme de la direction d’un orchestre pour une même soirée entière. Mais une chose le distingue de ses collègues qui pratiquent le “Play & Conduct”, car il est également chef d’orchestre diplômé. Il a été formé auprès de Simeon Pironkoff et Vladimir Kiradjiev à l’Université de musique et d’art dramatique de Vienne (MDW), ainsi que dans le cadre de masterclasses avec Paavo Järvi, Michail Jurowski, Marin Alsop et Isaac Karabtchevsky. Rudin a été assistant de Teodor Currentzis et Philippe Jordan, a dirigé des orchestres tels que l’Orchestre philharmonique d’Iéna et l’Orchestre symphonique de la radio ORF de Vienne et a dirigé sa première production d’opéra en 2022, West Side Story de Bernstein. Depuis octobre 2023, Fedor Rudin est également professeur d’éducation orchestrale à l’Université de musique et des arts du spectacle Vienne (MDW).

Fedor Rudin joue le Stradivarius “ex-Viotti” (Crémone, 1712), gracieusement mis à sa disposition par la compagnie CANIMEX INC., de Drummondville (Québec), Canada, ainsi qu’une copie d’un violon de Storioni fabriquée en 2023 à Paris par Sylvain Tournaire.

Sélim Mazari

Piano

Disciple de Brigitte Engerer au Conservatoire Supérieur de Paris, Sélim Mazari reçoit aussi l’enseignement de Claire Désert, Jean-Claude Pennetier, Michel Dalberto, etc. Il parfait sa formation au Royal College de Londres avec Dmitri Alexeev puis à l’« University of Music and Performing Arts » de Vienne avec Avedis Kouyoumdjian, fin pédagogue et ami de Brigitte Engerer. Avec son Mentor, il explore le grand répertoire classique, Mozart, Beethoven, Haydn, etc.

Chambriste apprécié, il collabore avec les violoncellistes Yo-yo Ma, Henri Demarquette et Victor Julien-Laferrière, les Quatuors Hermès, Modigliani et Diotima, les violonistes Augustin Dumay, Fédor Rudin, les pianistes Michel Dalberto, Jean-Baptiste Fonlupt, et Tanguy de Williencourt avec lesquels il explore le répertoire pour quatre mains et deux pianos. Sélim Mazari était dernièrement l’invité des Festivals Chopin à Nohant, de la Roque d’Anthéron, « les solistes à Bagatelle », Grange de Meslay, « les Piano Folies du Touquet » ; mais aussi des Sommets musicaux de Gstaad, de la Folle journée à Nantes, de la Fondation Vuitton, des Opéras de Toulon et de Saint-Etienne, des Grands Interprètes à Périgueux, de Louvre-Lens.

Il participe aussi aux Rencontres Musicales d’Evian, est programmé au Grand Théâtre de Provence avec l’Orchestre de chambre de Mannheim, à l’Auditorium de Radio-France avec les solistes de l’Orchestre National
Né en France dans une famille d’origine russe et macédonienne, il a commencé à apprendre le violon sous la tutelle de son père, lui-même élève de Yuri Yankelevich, et ainsi son éducation a commencé dans le sens de l’école russe traditionnelle. Il a obtenu sa licence et son master en Allemagne, à Cologne, où ses professeurs étaient Michael Vaiman, et Barnabás Kelemen. Il a également reçu les conseils d’artistes comme Viktor Tretiakov, Boris Kuschnir, Irina Medvedeva, Raphaël Oleg.

Il est violon solo de l’Opéra d’État hongrois depuis 2016. Depuis 2018, il dirige également l’Arpeggione Kammerorchester Hohenems. Il est également souvent invité en tant que violon solo, par exemple à l’orchestre de la Suisse Romande à Genève ou l’opéra de Sofia. Alexandre joue actuellement sur un violon de Carlo Ferdinando Landolfi datant de 1754.
et à Piano à Lyon en récital et en musique de chambre. A la Folle Journée de Nantes, il est le soliste du le 21ème Concerto de Mozart aux côtés du Mozart Paris Orchestra, concert diffusé en direct sur ARTE. En Janvier 2020 sort son premier disque solo dédié aux Variations de Beethoven (dont les redoutables Eroïca) qui entame une collaboration avec le label Mirare. Ce disque a reçu de nombreuses récompenses, dont un DIAPASON D’OR sélection ARTE et des critiques élogieuses (Pianiste, Classica, Concertclassic.com, Artamag’, Radio Classique et France Musique, etc.).

Un album de duos avec Sophie Dervaux, basson solo de l’Orchestre Philharmonique de Vienne, paraît en février chez Berlin Classics. Sélim a également participé au nouveau CD de Joséphine Olech, Reconnect paru dernièrement chez Es-Dur. Dernière parution, un album des Concertos 12 et 14 de Mozart avec Paul Meyer et l’Orchestre de chambre de Mannheim, toujours pour Mirare. En novembre 2020, Sélim est invité par Daniel Barenboim à participer à ses Masterclasses sur les Sonates de Beethoven, enregistrées à la Boulez Saal de Berlin.

Irène Duval

Violon

Remarquée pour « sa maîtrise du phrasé et de la dimension dramatique » (Diapason), « son infinie délicatesse » (Le Populaire du Centre), et « sa virtuosité époustouflante » (ResMusica, Prades), Irène se fait connaître pour l’intensité de ses interprétations et pour son vif intérêt à combiner des oeuvres peu connues à celles plus centrales du répertoire.

Née en France, d’un père français et d’une mère coréenne, Irène a grandi au Japon, en Indonésie, et à Hong Kong avant de rentrer en France à l’âge de 11 ans. Elle a étudié avec Suzanne Gessner et Jean-Jacques Kantorow, avant d’entrer au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 2008 dans la classe de Roland Daugareil; en 2014 elle rejoint la Kronberg Academy en Allemagne, où elle étudie avec Mihaela Martin durant trois ans.
Irène a bénéficié du soutien de la ArteMusica Stiftung, Fondation pour la vocation Marcel Bleustein-Blanchet, Fondation d’Entreprise Banque Populaire, Günther Caspar Stiftung, Fondation de l’Or du Rhin, Fondation Safran pour la musique, et en 2021, elle est devenue lauréate du Young Classical Artists Trust International Auditions.
Irène joue un violon de Jean-Baptiste Vuillaume de 1873, qui lui est généreusement prêté par la Beare’s International Violin Society.

Ezgi Pikayzen

Alto

Musicienne polyvalente, engagée comme soliste, chambriste et musicienne d’orchestre, l’altiste Ezgi Pikayzen se produit régulièrement dans des salles prestigieuses comme Carnegie Hall, le Musikverein de Vienne, le David Geffen Hall, le Centre national des arts du spectacle de Pékin, le Liszt Hall de Pékin, le Palacio de Bellas Artes à Mexico, Newman Center à Denver, la Salle présidentielle à Ankara, ainsi qu’aux BBC Proms.

Rien qu’en 2023, Ezgi s’est produite à la Philharmonie de Berlin, à Santa Cecilia à Rome, au Megaron d’Athènes et à l’Elbphilharmonie de Hambourg au sein de l’Orchestre Utopia, sous la direction du chef d’orchestre révolutionnaire Teodor Currentzis. 

En tant que soliste, Ezgi s’est produite avec l’Orquesta Sinfonica del Estado de Mexico, le Baskent Chamber Orchestra, le Concerto Barocco Chamber Orchestra, le Lomza Philharmonic Orchestra, le Bellas Artes Chamber Orchestra et bien d’autres, à travers la Chine, l’Italie, les Émirats arabes unis, la Pologne, la Suisse, l’Allemagne, la Roumanie, l’Espagne, le Mexique et Israël.

Après avoir commencé ses études dans sa ville natale d’Izmir, en Turquie, Ezgi Pikayzen est devenue élève des deux altistes turcs les plus célèbres, le professeur Cetin Aydar et Rusen Gunes, l’alto principal de longue date du London Symphony Orchestra et du BBC Philharmonic. Elle a ensuite été invitée comme alto solo d’orchestres tels que l’Orchestre présidentiel de Turquie, l’Orchestre philharmonique de Borusan, l’Orchestre philharmonique de Tekfen, l’Orchestre de chambre de Baskent, puis la New Manhattan Sinfonietta et le Capital Symphony. Elle se produit aussi régulièrement avec le Colorado Symphony, l’Opéra et Ballet du Colorado et dans des festivals les plus prestigieux d’Europe, d’Asie, d’Amérique du Nord et du Sud, notamment le Festival Schleswig-Holstein et la Festival Academy Budapest.

Depuis qu’elle a obtenu son doctorat en arts musicaux au Conservatoire d’État d’Ankara, Ezgi Pikayzen partage désormais son temps entre New York et Denver, où elle fait partie de la faculté de musique de chambre de la Lamont School of Music de l’Université de Denver.

Igor Pikayzen

Violon

Le violoniste russo-américain Igor Pikayzen s’impose avec confiance comme l’un des solistes les plus prodigieux et les plus demandés de sa génération. Salué sur quatre continents par la critique et le public pour son « étonnante capacité technique et son son majestueusement luxuriant », Igor Pikayzen est « sûrement à l’avant-garde d’une carrière musicale majeure » (Moscow Times).

2024 voit la sortie de l’enregistrement d’Igor Pikayzen d’oeuvres de Glazounov et Tchaïkovski avec le London Philharmonic Orchestra pour Warner Music, ainsi que d’un CD de fantaisies violon-piano avec sa collaboratrice de longue date, Tatyana Pikayzen.

Il s’est produit en tant que soliste dans des salles aussi prestigieuses que le Carnegie Hall et l’Alice Tully Hall à New York, la Salle Tchaïkovski à Moscou, l’Auditori à Barcelone, le Toronto Performing Arts Center, le National Concert Hall à Taipei, le Centro Nacional de Mexico las Artes, le Cadogan Hall de Londres et bien d’autres. Les apparitions à venir incluent des débuts et des réengagements avec Sinfonia Toronto, Filarmonica de Boca del Rio, Yokohama Sinfonietta, l’Orchestre Symphonique National de Géorgie, le Philharmonique de Bucarest, l’Orquesta Sinfonica del Estado de Mexico, l’Orchestre Symphonique d’Istanbul, la Sinfonica Nacional de Chile, l’Orchestre Symphonique de l’Est du Connecticut, l’Orquesta Sinfonica de Xalapa, le Zhejiang Symphony Orchestra, les Cordes de l’Académie de Taiwan, ainsi que des récitals solo dans le cadre de la série Dame Myra Hess à Chicago, Gina Bachaeur à Salt Lake City et Bargemusic à New York, ainsi que d’autres festivals renommés à Taipei et Denver. Il fait également ses débuts au festival « Ohrid Summer » en Macédoine.

Petit-fils du légendaire violoniste soviétique Viktor Pikayzen, Igor Pikayzen est né à Moscou, en Russie. Après avoir obtenu son Bachelor à la Juilliard, ainsi qu’un Master et un diplôme d’artiste à la Yale School of Music, il a reçu la très convoitée Enhanced Chancellor Fellowship alors qu’il travaillait sur son DMA au CUNY Graduate Center, où il était également membre de la faculté du Conservatoire de Brooklyn.

Pikayzen est le 1er prix de l’édition 2015 du Concours international de violon Luis Sigall à Viña del Mar au Chili ainsi que du Concours international de violon Wronski à Varsovie, en plus d’être médaillé d’argent aux Concours internationaux de violon Szeryng et Kloster-Schöntal. Artiste Violin Channel, Igor Pikayzen partage son temps entre New York, Denver et Westport, où il a dernièrement lancé un festival de musique annuel, Edelio. En 2019, il a été annoncé comme nouveau professeur de violon à la Lamont School of Music de l’Université de Denver.

Senja Rummukainen

Violoncelle

Ayant débuté sa carrière en Finlande en 2014 après avoir remporté le Concours de violoncelle de Turku et être devenue finaliste du Concours international Tchaïkovski, Senja Rummukainen devient aujourd’hui l’une des violoncellistes les plus brillantes de sa génération. Saluée par la critique pour sa « puissance et son intensité incroyables », elle se produit avec des orchestres de renom dans les salles les plus célèbres.

Les moments forts de la saison 2024/2025 incluent ses débuts avec l’Orchestre de Cleveland, le Royal Scottish National Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de Bogota et le BBC National Orchestra of Wales, ainsi que des invitations aux BBC Proms avec Sakari Oramo, et au Festival de Pâques de Salzbourg avec l’Orchestre Symphonique de la Radio Finlandaise et Esa-Pekka Salonen.

Aujourd’hui, Senja est régulièrement invitée en tant que soliste par des chefs d’orchestre renommés, tels que Jukka-Pekka Saraste, Nicholas Collon, Dima Slobodeniouk, Tarmo Peltokoski, Emilia Hoving, pour se produire avec l’Orchestre Symphonique de la BBC, l’Orchestre Philharmonique d’Helsinki, la Sinfonietta de Tapiola, l’Orchestre Symphonique de Lahti, Orchestre Symphonique de Göteborg et l’Orchestre Symphonique d’Islande.

La musique de chambre est une autre passion de Senja Rummukainen. Elle a eu l’occasion de partager la scène avec Janine Jansen, Ilya Gringolts ainsi qu’Augustin Hadelich et Olli Mustonen.

Elle a étudié avec Taru Aarnio, Marko Ylönen, Truls Mørk et Jens Peter Maintz.

Rummukainen joue actuellement un violoncelle David Tecchler de 1707, propriété de la Fondation Culturelle Finlandaise.

Hervé Joulain

Cor

« Par son art qui paraît sans limite, Hervé JOULAIN s’inscrit dans le sillage des grands cornistes de légende Dennis Brain et Barry Tuckwell » (Michel Le Naour « Le Monde de la Musique »)

Hervé JOULAIN trace une voie royale, portant son instrument en soliste avec 120 orchestres différents, grâce aux concerti de Haydn, Mozart, Schumann, Weber, Saint- Saëns, Strauss, Britten, en France et au Canada, Etats-Unis, Japon, Allemagne, Roumanie, Pays-Bas, Finlande, Dannemark, Suède, Estonie, Géorgie, Ukraine, Lettonie, Italie, Portugal, Suisse, Espagne, Turquie…

Hervé Joulain se consacre à des Master classes partout en France, ainsi que dans 25 pays tel que Allemagne, Portugal, République Tchèque, Canada, Brésil, Irlande, Espagne, Angleterre, Finlande, Italie, Suisse, Luxembourg, Corée, Belgique… ainsi qu’à la Mahler académie. Son parcours sans faute (plusieurs prix internationaux) l’a aussi amené à se produire en musique de chambre, avec notamment Paul Tortelier, Pierre Amoyal, Vadim Repin, Michel Dalberto, Boris Berezowski, Boris Belkin, Pinchas Zukerman, Natacha Guttman, Yuri Bashmet, Gidon Kremer en France et dans toute l’Europe de l’Ouest et de l’Est, Canada, Etats-Unis, Israël.

Cor solo de l’Orchestre Philharmonique de Radio France puis du National de France, Hervé Joulain a aussi travaillé avec Charles Dutoit, Seiji Ozawa, Ricardo Mutti, Bernard Haïtink, Léonard Bernstein, Zubin Mehta, Daniel Baremboïm, Pierre Boulez, Lorin Maazel avec les orchestres de Berlin, Milan, Rome, New-York, Oslo, Amsterdam, Cologne, Paris, Mahler Chamber, de Chambre d’Europe…

Son rayonnement l’a conduit à participer à une vingtaine d’enregistrements discographiques et vidéo.

Julia Turnovsky

Violon

Lauréate des concours internationaux David Oistrakh (2008), Carl Flesch (2018) et Johannes Brahms (2018), Julia Turnovsky fit ses débuts avec l’Orchestre de la Südwestdeutsche Philharmonie à l’âge de 13 ans. Depuis, elle s’est produite en soliste avec de nombreux orchestres, parmi lesquels l’Orchestre Symphonique de Göttingen, la Camerata de Salzbourg, l’Orchestre symphonique Japan Century, l’Orchestre Symphonique de Gunma, la Sinfonietta Slovaque de Žilina, la Philharmonie de chambre de Prague, l’Orchestre Symphonique de Sicile, l’Orchestre Symphonique de Savaria, les Solistes Européens de Luxembourg et la Norddeutsche Philharmonie Rostock, sous la direction de Michael Hofstetter, Johannes Wildner, Martin Turnovsky et Pablo Gonzáles.

Ses débuts en tant que soliste et chambriste ont conduit Julia Turnovsky dans des festivals renommés tels que le Printemps de Prague, le Festival Menuhin de Gstaad, Musique de Chambre à Giverny, le Festival Haydn au Château Esterhazy d’Eisenstadt et le Festival Mecklenburg-Vorpommern, ainsi que dans des salles de concert comme le Konzerthaus et Musikverein à Vienne, le Mozarteum de Salzbourg, le Rudolfinum de Prague et la Philharmonie du Luxembourg. Elle s’est produite plusieurs fois aux cotés de musiciens de renom tels que Julian Rachlin, Daniel Hope, Jean-Claude Vanden Eynden, Ettore Causa, Jacques Ammon, Julia Hagen, Candida Thompson, Harriet Krijgh et Matthias Schorn.

En plus de la musique de chambre et de ses activités de soliste, elle a acquis de l‘expérience dans divers orchestres et ensembles tels que Utopia, la NDR Radiophilharmonie et les Virtuoses de Vienne, sous la direction de chefs tels que Pierre Bleuse, Teodor Currentzis, Andrew Manze et Ingo Metzmacher.

Née en 1991 à Vienne dans une famille de musiciens, Julia Turnovsky a étudié auprès de Boris Kuschnir de 2000 à 2014 au Conservatoire de Vienne ainsi qu’à l’Université de Graz.

Elle joue un violon de Giovanni Battista Guadagnini, Turin 177’, généreusement mis à sa disposition par la Banque Nationale d’Autriche.

Aurélien Pascal

Violoncelle

Aurélien est né en 1994 et a étudié avec Philippe Muller au Conservatoire National Supérieur de Paris, puis se perfectionne avec Franz Helmerson à l’académie Kronberg, et participe aux masterclasses de Janos Starker, Gary Hoffman, et Gautier Capuçon.

En 2023, il est nommé révélation soliste instrumental aux Victoires de la Musique Classique. Auparavant, il fut lauréat des concours internationaux Navarra 2011, Paulo 2013, Reine-Elisabeth 2017, et remporte le premier prix et le prix du public au concours Feuermann à la philharmonie de Berlin en 2014.

Deux ans plus tard, il enregistre le Concerto pour violoncelle de Franz Danzi avec l’orchestre de chambre de Münich et le chef Howard Griffiths pour Sony Classical, qui sera loué par la critique : Pizzicato trouve son jeu d’un « naturel merveilleux » et l’interprétation « souveraine, et parfaite sur le plan musical et technique ». The Strad remarque aussi sa « virtuosité sans pareille et sa musicalité intuitive ».

En tant que soliste, il est invité par des orchestres tels que l’Orchestre de Paris, l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo, l’Orchestre Symphonique de Barcelone, le Norddeutsche Philharmonic, le Chamber Orchestra of Europe, le Zürich Chamber Orchestra, l’Elbipolis Barockorchester Hamburg, l’Orchestre Philharmonique d’Hangzhou, l’Orchestre symphonique Tchaikovsky de la Radio de Moscou, l’Orchestre Symphonique de Taipei, le Hong Kong Sinfonietta, l’Orchestre Victor-Hugo Franche-Comté, l’Orchestre de Chambre de Cologne, Orchestre de chambre du Luxembourg, l’orchestre de chambre de Lithuanie, l’Orchestre Philharmonique d’Helsinki, le Hiroshima Symphony Orchestra, le Cyprus Symphony Orchestra, avec des chefs d’orchestre tels que Christoph Poppen, Lio Kuokman, András Schiff, Vladimir Fedoseyev, Okko Kamu, Lawrence Foster, Stanislav Kochanovsky, Clemens Schuldt, Corinna Niemeyer, Gilbert Varga, Emil Tabakov, ou Marcus Bosch.

Chambriste recherché, il s’est produit avec de nombreux musiciens comme Alexandre Kantorow, Liya Petrova, Renaud Capuçon, András Schiff, Augustin Dumay, Tabea Zimmerman, Pavel Kolesnikov, Clara Jumi-Kang, Emmanuel Pahud, et des ensembles comme le quatuor Modigliani, Hermes, trio Arnold. Il a eu aussi l’occasion d’enregistrer Brahms, Schubert, Ravel, Nino Rota, Enesco, avec Augustin Dumay, Henri Demarquette, Eric Le Sage, Paloma Kouider, Svetlin Roussev, Paul Meyer, son frère violoniste Alexandre Pascal, et son père pianiste Denis Pascal, dans divers labels comme Onyx, Alpha, et La Música, chez qui il enregistre la Sonate pour violoncelle seul de Zoltán Kodály, qui obtiendra en 2019 un Choc Classica et un Diapason découverte.

Ces collaborations l’amènent à se produire régulièrement dans des festivals tels que La Roque d’Anthéron, la Festspiele de Mecklenburg-Vorpommern où il se voit attribué le prix du public lors de sa première venue en 2015, le festival de Pâques d’Aix-en-Provence, Angers Pianopolis, La Folle Journée de Nantes, Tokyo ou Varsovie, le Festival Internacional de Música de Marvão, Bonn Beethovenfest, le festival de la Chaise-Dieu, les rencontres musicales de Nîmes, ou encore celles de Calenzana.

Aurélien est un lauréat de la fondation banque populaire, des révélations Adami 2014, et a bénéficié du soutien de la fondation d’entreprise Safran, et Colas. Il joue sur un violoncelle français de 1850.

Daniel Ciobanu

Piano

Considéré comme un des pianistes les plus “excitants” sur la scène internationale aujourd’hui, Daniel Petrica Ciobanu se distingue par une créativité époustouflante alliée à une capacité de méditation profonde et raffinée.

Daniel Ciobanu débute le piano à l’âge de neuf ans à Piatra Neamt (Roumanie) auprès de Magdolna Cosma et Delia Balan, puis avec Mihaela Spiridon et Lulian Arcadi Trofin. Il fait ses débuts au Royal Festival Hall en 2010 et se produit en solo dans de nombreuses salles. En 2015, il reçoit le Premier Grand Prix, le Prix du public et le Prix de l’Orchestre au Concours international de piano de la Philharmonie du Maroc, remportant ainsi tous les Prix spéciaux et élu à l’unanimité par le jury pour le Premier Prix. Il remporte le Premier Prix et le Prix spécial pour la meilleure « Sonate classique » au concours international de piano de l’UNISA à Pretoria et le Premier Prix au concours international de piano BNDES à Rio de Janeiro. En 2017, Daniel Ciobanu est lauréat du concours Arthur Rubinstein à Tel Aviv, où il remporte à la fois la médaille d’argent et le Prix du public; il a fondé le #Sharp Festival à Bucarest, un festival jeune et éclectique réunissant tous les deux ans certains des meilleurs jeunes musiciens du monde.

Il s’est produit ces dernières années à l’Elbphilharmonie en remplacement du célèbre compatriote Radu Lupu, au Carnegie Hall de New York, au Concertgebouw d’Amsterdam, Philharmonie de Varsovie, à la Tonnhalle de Zurich et au Gewandhaus de Leipzig. En 2020–2021, il est le premier artiste en résidence à la Philharmonie George Enescu de Bucarest. En septembre 2020, il sort son premier CD avec des œuvres de Prokofiev, Debussy, Liszt et Enescu, (label Accentus) très remarqué par la critique. En août 2021, Daniel Ciobau fait ses débuts en récital au Festival de Lucerne et Enescu Festival a Bucarest, et au Konzerthaus de Vienne en jouant les sonates pour violon et piano de Beethoven avec Julian Rachlin.

Ses prochains concerts dans les prochains mois incluent le retour au Concertgebouw d’Amsterdam, au National Concerthall de Taipei, à la Tonhalle de Zurich et au Gewandhaus de Leipzig. Cette année marque une nouvelle édition du #SharpFestival qui aura lieu à Bucarest du 23 au 28 septembre, où Daniel se produira à la fois en soliste dans un récital immersif de musique classique et d’arts visuels, et également en tant que chambriste avec 7 danseurs contemporains. mêlant musique classique et électronique composée par lui-même.

Fabien Cali

Compositeur

2021 → 2024 : Compositeur en résidence à l’orchestre symphonique de Mulhouse – OSM
2019 : Grand Prix SACEM de la musique classique contemporaine – catégorie « jeune compositeur »
2017 : Prix des Fondations Roux & Tronchet de l’Académie des Beaux-Arts – Institut de France
2017 : « Best New Composer Award » – Festival Brass in Concert à Newcastle
2015 : Lauréat de la Fondation d’Entreprise Banque Populaire
2014 : Jerry Goldsmith Award pour la musique originale orchestrale du film « Terre des Ours »

Guitariste autodidacte, naviguant à l’adolescence entre rock, pop et musiques électroniques, Fabien Cali s’oriente assez tardivement vers des études musicales.

A 19 ans, il entre au Conservatoire de Reims avant d’être admis au Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris (CNSMDP). Il y obtiendra 7 Prix en parallèle d’un Master de recherche en analyse du jazz.

Après ses études – avec notamment pour professeurs Yan Maresz, Thierry Escaich ou encore Alexandros Markeas – il intègre dans ses compositions l’influence des musiques et des artistes qui l’ont porté à ses débuts.
Aujourd’hui, cette fusion des cultures omniprésente dans son travail affirme un monde poétique singulier, libre et sensible, autant marqué par les compositeurs de la Renaissance que par le flamenco de Paco de Lucia, mais allant plus volontiers vers l’énergie brute de Led Zeppelin, la modernité d’Edgar Varèse ou encore le rock sophistiqué de Radiohead.
Fabien Cali reçoit en 2019 le Grand Prix SACEM de la musique classique contemporaine – catégorie « jeune compositeur ».

Depuis sa première pièce pour grand orchestre Anxiopolis (2014) jusqu’à son récent concerto pour clarinette Nets to Catch the Wind (2023) dédié à Paul Meyer, en passant par son quatuor à cordes Heavy Metal Machine (2019), sa musique a été notamment dirigée par Maxime Pascal, Arie van Beek, Victor Jacob, Adrien Perruchon, Debora Waldman, Catherine Simonpietri, Julien Masmondet, Christian Schumann, Laurent Petitgirard, Claude Kesmaecker, Vincent Monteil ou encore Christoph Koncz.

Il a reçu diverses commandes de Radio France, de l’Orchestre symphonique de Mulhouse, du Ministère de la Culture, de la Philharmonie de Paris et travaille avec de nombreux solistes, artistes et ensembles de musique de chambre sur des projets de création (Alexandra Soumm, Noëmi Waysfeld, Paul Meyer, Alexis Demailly, Sequenza 9.3, Les Apaches !, le Trio Polycordes ou encore Julie Depardieu, Didier Sandre et Simon Nogueira).
Par ailleurs compositeur pour le cinéma, il signe la musique du long-métrage Terre des ours de Guillaume Vincent, raconté par Marion Cotillard et produit en collaboration avec James Cameron (Cameron Pace Group). Sa partition sera récompensée d’un Jerry Goldsmith Award.
Fabien Cali est compositeur lauréat de la Fondation d’Entreprise Banque Populaire et son travail a reçu le prix de composition des Fondations Roux & Tronchet de l’Académie des Beaux-Arts.

Élise Bertrand

Violon

Née en 2000, Élise Bertrand commence le piano à l’âge de 5 ans, le violon à l’âge de 8 ans, et la composition trois ans plus tard, en autodidacte. Après des études au CRR de Toulon, elle entre à 14 ans au CRR de Paris et y étudie le violon avec Suzanne Gessner et la composition avec Nicolas Bacri.
Elle obtient au CNSMDP un master de violon ainsi qu’un master de musique de chambre en sonate avec Gaspard Thomas, prolongeant en parallèle son parcours dans les classes d’écriture supérieure dans le même établissement (harmonie, contrepoint, orchestration…).

En 2022, elle devient Artiste en résidence à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth dans la classe d’Augustin Dumay.
Depuis 2023, Élise bénéficie du soutien des Fondations Safran et l’Or du Rhin et joue un violon de Joseph Gagliano, Naples 1796, prêté par la Fondation d’entreprise Société Générale.
Elle est actuellement en 3ème cycle Supérieur de violon (Diplôme d’Artiste Interprète) au CNSMDP, ce qui lui permet notamment de se produire comme soliste avec l’Orchestre des Lauréats du Conservatoire à la Cité de la Musique dans le 2e Concerto de Szymanowski en 2025.

Nominée dans la catégorie « Révélation Soliste Instrumental » des Victoires de la Musique 2024, Élise remporte de nombreux concours de violon, musique de chambre et de composition.
A l’automne 2019, elle obtient le 2ème Prix du Concours International Ginette Neveu et le Prix Spécial pour la meilleure interprétation de la pièce contemporaine. Un mois après, elle obtient le 1er Prix et Prix Spécial au Concours International Léopold Bellan. En 2022, elle est récompensée par le 1er Prix du Rotary Club Paris et quelques mois plus tard par le 1er Prix – Prix d’Honneur au Concours International des jeunes talents en Normandie.

Elle participe à l’Académie de Villecroze (2019), aux Académies Seiji Ozawa et International Menuhin Music Academy à l’été 2021 et 2022, à l’Académie Jaroussky (2021 et 2022) dans la promotion Tchaïkovski et à la Stauffer Academy de Crémone avec Gil Shaham en 2023.
Comme violoniste, elle participe à de nombreux projets à la fois comme soliste, chambriste (notamment à La Roque-d’Anthéron, en récital aux Sommets Musicaux de Gstaad, à la Fondation Maeght de St Paul de Vence, au Festival de Pâques d’Aix-en-Provence, au Festival d’Auvers-sur-Oise, au Palazetto Bru Zane de Venise, Antwerpen Spring Festival, au Festival International de Colmar ou encore au Festival L’Offrande Musicale) et au sein d’orchestres ( Les Dissonances, OPRL, l’OCNE, l’Ensemble Matheus, Les Apaches…)
Comme soliste, son répertoire s’étend des concertos de Vivaldi à Szymanowski, en passant par ceux de Bach, Mozart, Mendelssohn, Brahms et ses propres oeuvres, qu’elle a joués aux côtés de l’Ensemble Appassionato, l’Orchestre de Montpellier, Casco Phil, la Mahlerian Camerata, l’Orchestre Colonne, l’Orchestre Philharmonique de Provence, l’Ensemble les Déconcertants et l’OLC, notamment.
La musicienne tient notamment à défendre le répertoire méconnu, tant au violon qu’en musique de chambre, ainsi que la musique contemporaine, mêlant ainsi interprétation et création.
Publiées par Billaudot et Klarthe, ses pièces sont commandées par des ensembles, des instrumentistes éminents, des concours, des institutions et font l’objet d’émissions sur France Musique, Radio Classique et ARTE Concert. En mai 2022, Élise est invitée au salon de conférence internationale ClassicalNext donné à Hanovre, donnant la parole à trois compositrices. La même année, sa Sonate-Poème, Op.11 est récompensée par la médaille de l’Académie des Sciences, Lettres et Arts d’Arras.
Des articles lui sont également consacrés dans Classica, Diapason, Pianiste, Classykeo, Traversières Magazine et The Strad Korea.
Son premier disque « Lettera Amorosa » (au label Klarthe) autour de ses oeuvres est salué par la critique et la presse. Il est notamment nommé « Disque contemporain de la semaine » en Septembre 2022 par Emilie Munera et Rodolphe Bruneau Boulmier.
Pour la saison 2023/2024, Élise rejoint en tant que compositrice l’Ambassador Programme de la plateforme Classeek et honore les commandes du Quatuor Modigliani, du Concours International de flute Maxence Larrieu, du Festival les Inouies, de Karine Lethiec de l’Ensemble Calliopée pour le musée de l’Homme de Paris, d’Emmanuelle Bertrand et du festival d’Auvers sur Oise où elle est invitée comme compositrice en résidence.
Élise est nommée aux Victoires de la musique classique en 2024, dans la catégorie soliste « révélation ».

Fabien Touchard

Piano

Compositeur et pianiste, Fabien Touchard a étudié au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris où il a obtenu 9 prix (classes d’écriture, composition, orchestration, analyse, improvisation et accompagnement vocal), et à l’université Paris-IV Sorbonne où il a obtenu un Master de musicologie.

Compositeur lauréat de la Fondation Charles Oulmont en 2018, de la Fondation Banque populaire en 2014 et de la Fondation Franz Josef Reinl de Vienne/Münich en 2013, ses pièces sont données en France, en Allemagne, au Canada, aux Pays-Bas, en Bulgarie, au Japon… Également lauréat de l’Académie des Beaux-Arts (Institut de France), il a obtenu le prix André Caplet 2019 pour la composition musicale.

Dernièrement, son CD « Beauté de ce monde », première monographie de ses oeuvres, a obtenu une clef d’or de l’année de la revue ResMusica, un coup de coeur (cinq étoiles) de la revue Classica, ainsi que le Prix des Professeurs du Grand Prix Lycéen des Compositeurs 2020. Son second CD monographique « Littoral » paraît en septembre 2021.

Il a enseigné l’harmonie et l’harmonisation au clavier à l’université Paris-Sorbonne avant d’être nommé professeur d’écriture au C.R.R. de Boulogne-Billancourt, puis chef de chant au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris.

En 2019 Fabien Touchard est nommé professeur de contrepoint au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Ses compositions sont éditées chez Aedam Musicae ainsi que chez BIllaudot.